samedi 17 décembre 2011

Adieux émotifs

Salut. J'ai changé d'adresse de blogue.
Je n'écrirai plus ici.

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lundi 31 octobre 2011

Oui.

C'est une journée pour faire l'amour.

Dans les confettis, pis toute, là.

mardi 20 septembre 2011

Toi

Ton ventre sur mon dos
Ton nez dans mon cou
Des chansons que tu fais jouer ici et là

Des notes dans ma tête et dans les draps.

samedi 20 août 2011

Du savon

Et puis dans les nuages, ce soir-là, on s'affolait
Dans ces nuages de poésie, oui je m'amusais comme un enfant
Les mains dans l'eau, la tête dans les rêves, j'ai soudain repris vie

Les bulles de savon remplissaient le décor autour de nous
Et dans l'eau qui plus tôt m'avait fait peur, je dansais
Je plongeais dans cette eau, chaque goutte inspirant ma vie

Quiétude en moi, comme une lueur réconfortante
J'inspirais si fort, je m'éveillais

Et puis dans les nuages on s'affolait,
Lentement les tourments s'évaporaient

La vie prenait enfin un sens, sans crainte, sans peur

Je m'abreuvais, je vivais

Il y avait de l'espoir.

vendredi 19 août 2011

Une robe de princesse

J'aurais aimé t'écrire. Mais la vie me paraissait si compliquée à l'époque, comme si on devait à tout prix suivre les règles, une par une, à la lettre. Comme si la vie avait un manuel d'utilisation.

Pis là j'ai compris quelque chose, j'ai compris que je pouvais agir simplement, que pour moi, sans penser réellement aux autres ou même aux conséquences. Sans réfléchir. Juste penser avec mon coeur. Faire ce qui me plait, selon ce qui va me rendre heureuse.

Un peu comme une enfant dans sa petite robe blanche, qui peint sa première toile, couchée à plat ventre sur la table de la cuisine. Elle glisse ses doigts, un à un, avec des couleurs différentes, selon ce qui lui plait, selon comment elle le sent. Avec concentration et précision, elle peint et rien ne pourrait la déranger à ce moment précis. Elle ne réfléchit pas à si ses parents et amis aimeront le résultat final, à si elle pourrait se tacher ou renverser un pot par terre sur le nouveau carrellage. Elle le fait pour elle et le moment vécu est mille fois plus important que ce que cela donnera à la fin, encadré dans la maison familiale.

Et c'est à cause de tout ça que j'ai décidé d'aller te voir, toi pis ton maudit sourire qui me rend heureuse comme une fillette de cinq ans dans sa première robe de princesse.

vendredi 7 janvier 2011

La table tournante

La table tournante jouait un vinyle d'un groupe des années soixante-dix dont je ne connaissais pas le nom. J'étais assise dehors à te regarder déguster ta crème glacée. Ta langue allait ici, puis là, un peu sur le même rythme que la musique de la table tournante. Tu me rendais folle.

J't'aurais embrasser, juste là, sur le perron qui menait au magasin de vinyles.

vendredi 19 novembre 2010

Idéalement

J'aimerais que Jean Leloup soit dans mon salon, chantant la vie, jouant l'amour. Ça m'étourdirait, ça calmerait ma fièvre, ça me consolerait. 

Je l'écouterais idéalement dans les bras de maman, comme si j'étais encore une enfant, comme si le temps pouvait encore s'arrêter lorsque sa tête se colle contre la mienne. Elle me chuchoterait à l'oreille que tout ira bien, que tout va finir par s'arranger. Je pleurerais, je pleurerais de grosses larmes chaudes, mais ça me ferait du bien.

Mais là je suis seule dans mon salon, à pleurer devant l'ordinateur. Je veux de l'amour.

mercredi 21 juillet 2010

Compote

J'ai l'impression que ça fait cent ans que je n'ai pas écrit. Montréal en bordel. Ma chambre en bordel. Ma tête en bordel. Des larmes affreuses sur mes joues. Le soleil dessine le contour des nuages dans le ciel gris au coin de Crémazie et de Berri. Je tends la main et pourtant, je n'ai qu'en tête une seule personne qui pourrait la prendre. Les journées sont futiles, chaque minute m'exaspère dans cet appartement où le plafond noir semble vouloir m'enterrer vivante.

lundi 18 janvier 2010

Abandon

On danse, encore et encore. On fait l'amour avec les yeux, ta main dans le mienne. J'ai envie de m'étaler de tout mon long, comme je le faisais avant. Tu sais, lorsque je te laissais voir mon dos, mes cuisses, mes flancs. Je te laissais découvrir chacune de mes blessures, chaque cicatrice qui se révèlaient à toi dans la lumière de mes aveux.

On danse, encore et encore. Je te dis tout. Je me laisse tomber dans tes bras. Tes épaules retiennent mon corps frêle et épuisé. Encore une fois, le temps d'une épreuve. Le temps que je reprenne le dessus sur ma vie.

dimanche 26 avril 2009

Shtacks!

Gare d'autocars de Ste-Foy

Montréal, c'était super, comme à chaque fois. Petite anecdote : on est allé à l'appartement 691. J'ai encore plus hâte au jour du déménagement de Catherine et moi dans les résidences de l'UQAM. Du sofa qu'on va acheter, des photos en noir et blanc qu'on va poser au salon, des élastiques sur les poignées de porte, de nos longues visites à la Bibliothèque Nationale, du Péché Glacé, du magasinage sur Ste-Catherine, de tous les spectacles que je pourrai aller voir, et ainsi de suite!

Sauf qu'en ce moment, je ne suis plus à Montréal. Comme je suis malchanceuse, l'autobus de Montréal/Ste-Foy est arrivée beaucoup plus à l'avance, et celle de Ste-Foy/Beauceville est déjà en retard. Ça fait exactement deux heures que je suis ici, à la gare, à attendre. Il y a un homme qui me fixe, là-bas. Il porte une boucle d'oreille et un coton ouaté à motif d'armée. C'est sûr qu'il vient de la Beauce. Ok, il a un sac à dos avec le même motif, il vient de la Beauce. Il sacre vraiment beaucoup. Bon sens, c'est certain qu'il attend le même autobus que moi.

Heureusement, il y a Matthieu Simard. Camille n'avait pas arrêté de m'en parler, de cet auteur. Là, elle m'a passé le bouquin. Échecs amoureux et autres niaiseries. C'est terriblement bon. Je ne croyais pas que ça allait me plaire autant. Je suis à la page 71, je prends mon temps et je savoure chaque page. Je ris, je ris des échecs amoureux alors que je viens d'en vivre un. C'est magique, ce roman.

samedi 21 mars 2009

Vinyles et saumon

Pour ceux et celles qui ne connaissent pas ma passion pour la photographie, eh bien maintenant voilà, vous savez.

Il y a un projet que j’ai toujours voulu faire, en fait je crois que c’est lorsque j’ai écouté le film CRAZY pour la première fois que cette idée m’est venue en tête. J’aimerais vraiment faire un shooting photo mettant en scène un homme dans une boutique de vinyles. Et un chat, je veux qu'il y ait un chat.

Peut-être que ça ne vous inspire pas tout de suite, mais pour ma part, j’adore ça. Et puis lorsque je suis entrée chez Platine, à Québec sur la rue St-Jean, pour la première fois, j’ai tout de suite vu la scène dans ma tête. Endroit parfait. Mannequin parfait aussi.


C'est drôle car ce soir je suis allée souper à Québec, et on est passé en voiture devant chez Platine, et je n’ai pas pu m’empêcher de penser à mon projet photo. Nous avons soupé au Turf, un petit pub situé dans le Vieux Québec, où je vous suggère fortement le tartare de saumon. On est ensuite allé faire un petit tour au Colisée du Livre, rue St-Jean, un endroit que j’affectionne tout particulièrement pour les tonnes de disques compacts à 7,00$ et moins, les vinyles, le coin des bouquins où on fait des trouvailles à chaque fois et bien évidemment les employés, toujours aussi sympathiques et attachants, qui sont souvent étudiants et qui ont un petit côté grano que j'aime bien.

Et c’est là que je l’ai vu. Le mec qui travaille chez Platine. Vinyles en main, avec sa tuque grise, et son beau visage qui me rappelle un peu trop Benoît McGinnis. Entre deux rangées de vinyles, à fouiller. Il manquait juste le chat.

J’ai pris ça pour un signe. C'était la scène exacte, c'était exactement l'image que j'aurais aimé photographier. J’ai envoyé un texto à Camille. Je vais peut-être me louer un objectif pour mon appareil, je crois.

mardi 10 mars 2009

The rock tour

«Ouais, ça va s'appeller The rock tour, ou pendant que vous avez des vraies jobs». Il m'avait dit ça, samedi. Je viens de l'écouter. J'ai les larmes aux yeux, mais je ne sais pas pourquoi. Des larmes de joie, j'pense. C'était tellement bon, et autant le contenu que le montage et les effets. J'aimerais avoir autant de talent, c'est fou. Alexis Chartrand fait des vidéos hors de l'ordinaire, j'aime bien sa façon de créer.

Le 7 mars, ça aussi c'était fou. Il n'y a pas de mot. Pierre-Luc, Philippe, Alexis et Louis-José sont des hommes formidables. Ils sont généreux et patients, et je les admire réellement. Je m'en rappelle, quand j'étais chez Camille, cet été, on arrivait pas à dormir, et on parlait d'eux.

Ces personnes qui sont notre inspiration, elles nous donnent la force de continuer et d'avancer. C'est magique, d'après moi il n'y a pas de mot pour ça.

Et peut-être ne savent-elles même pas qu'elles ont une si grande influence dans nos vies.

mardi 24 février 2009

Je ne sais pas qui tu es, Dominic Tardif, mais puis-je t'épouser?

J'ai aujourd'hui fait plein de jolies découvertes musicales, tout ça grâce à un jeune collaborateur du journal Voir.

Dans le cadre de mon cours Parole en public, nous avons un exposé oral à faire prochainement, mais avec une liste de sujets imposés. Je me disais : ça y est, les sujets vont être horribles, ça va être nul à faire et à écouter. Heureusement, notre charmant professeur a demandé l'aide d'un étudiant de l'Université de Sherbrooke, aussi collaborateur au journal Voir, Dominic Tardif, pour composer sa liste de choix de sujet.


Alors maintenant, je choisis quoi entre Bonjour Brumaire, Numéro, Omnikrom, Karkwa, Chocolat, Malajube, Les Breastfeeders, Kodiak, Caracol, BB Brunes, Avec pas d'casque, Taktika, Le Volume était au maximum, Mademoiselle K, La Descente du coude, Philippe B, Guérilla Poubelle, L'Assemblée, Alexandre Désilets, Les Chiens, El Motor, Le Husky, Navet Confit, Les Amis au Pakistan, Call me poupée, Tryo, Xavier Caféïne, David Jalbert et Coeur de Pirate?

Oh mon dieu. TOUS des bons bands/chanteurs/chanteuses québécois, qui figure dans la liste des chansons les plus écoutées de mon Ipod mais que je croyais que personne n'écoutait vraiment.

Effectivement la classe n'a pas eu l'air de trop tripper, alors que moi je dois me déchirer entre tous ces bands que j'aime trop à l'infini.


Je suis donc allée voir les autres articles qu'a écrit ce cher Dominic Tardif inconnu...et j'ai pu faire des découvertes étonnantes d'albums, de bands montréalais, etc.

La vie est bien faite, hein.

dimanche 22 février 2009

Une trame sonore digne de l'explosion de la fusée Challenger, un champ de supporters le soir d'une finale

Une pose dans le lit. Cigarette aux lèvres. Grand verre de whisky. Soirée rouge à lèvre. Joie intense. Nouvel album de Numéro# en avril. 

J'aime bien la bande-annonce qu'ils ont créée pour promouvoir tout ça,et je sais qu'ils nous surprendront, que cet album sera trop trop trop stylé.

lundi 16 février 2009

Anaphore

J'aime pouvoir respirer ta peau douce et chaude

Ou quand tu me regardes avec tes grands yeux bleus

Quand je t'embrasse dehors sous les flocons

Quand tu détestes tout ce qui est conventionnel


Quand tu ris, parce que ça me rend heureuse

Quand tu me laisses porter ta chemise à carreaux pour la nuit

Quand tu mets du Gatineau dans l'auto.